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Congrès

Publié le 30 nov 2011Lecture 3 min

Sitagliptine : plusieurs études confirment son intérêt chez les diabétiques de type 2

G. GERTNER


EASD
À l’occasion du congrès de l’EASD qui s’est tenu récemment à Lisbonne, plusieurs études concernant la sitagliptine ont été présentées au cours de différentes sessions. Rappelons ici que les inhibiteurs des DPP-4 sont, dans la prise en charge du patient diabétique de type 2, une alternative en 2e intention, après la metformine seule, en association au régime et à l’exercice physique.

Efficacité équivalente à celle d’une sulfonylurée en bithérapie, meilleure tolérance   L’étude internationale de non-infériorité Arechavaleta1, randomisée, en double insu, a inclus 1 035 patients diabétiques de type 2 en échec de monothérapie par la metformine (HbA1c moyenne de 7,47 %), âgés de plus de 18 ans, pendant 30 semaines, qui ont été traités soit par metformine + sitagliptine (100 mg/j), soit metformine + glimépiride. Les résultats ont montré qu’à la 30e semaine, l’efficacité de la sitagliptine est non inférieure à celle du glimépiride chez les patients insuffisamment contrôlés sous metformine (réduction de l’HbA1c de 0,47 % pour la sitagliptine, versus 0,57 % pour le gliméripide) et ce, avec une bonne tolérance. À noter une incidence plus faible d’hypoglycémies avec la sitagliptine versus le glimépiride (respectivement 73 épisodes versus 460 épisodes). Une analyse post-hoc de l’étude Nauck2 va dans le même sens. Dans cette étude, trois fois plus de patients (38 %) ont atteint le critère composite « baisse de l’HbA1c supérieure à 0,5 % sans hypoglycémie et sans prise de poids » avec la sitagliptine qu’avec un sulfamide (12 %), chez des patients diabétiques de type 2 qui avaient une HbA1c de départ à 7,7 %.   La sitagliptine est efficace et bien tolérée chez le sujet âgé   Chez 206 sujets diabétiques de type 2, âgés en moyenne de 72 ans, avec une HbA1c comprise entre 7 et 10 % et une clairance de la créatinine supérieure à 30 ml/min, une étude randomisée en double insu a évalué la sitagliptine à 100 ou 50 mg/j selon la fonction rénale, versus placebo, pendant 24 semaines, et a montré une diminution de l’HbA1c de 0,7 % comparativement au placebo. À noter que, dans le bras sitagliptine, la variation de la glycémie moyenne a été rapide et significative dès le 3e jour de l’étude3. Le taux d’événements indésirables en général a été similaire dans les deux groupes, mais les taux d’événements indésirables graves ont été de 6,9 % et 13,5 % dans le groupe sitagliptine et le groupe placebo respectivement. Enfin, une analyse poolée de 19 études4 de phase II/III incluant les données de 10 246 patients diabétiques de type 2, suivis pendant 12 semaines à 2 ans, a permis de montrer que la sitagliptine avait généralement été bien tolérée. Ainsi, la différence observée pour les hypoglycémies était principalement due à l’utilisation de sulfamides comme comparateur. En revanche, les événements indésirables gastro-intestinaux, cutanés, bien que de faible intensité, étaient plus nombreux dans le groupe sitagliptine que dans le groupe non exposé. En résumé, la sitagliptine (Januvia®), inhibiteur puissant et hautement sélectif de la DPP-4, améliore le contrôle glycémique des patients diabétiques de type 2. L’association fixe sitagliptine-metformine (Janumet®) amplifie la réponse insulinique du pancréas, diminue la sécrétion de glucagon par les cellules alpha, augmente la sensibilité à l’insuline et la captation du glucose par le muscle et le tissu adipeux et diminue la libération de glucose hépatique. D’après un symposium des laboratoires MSD, EASD, Lisbonne (12-26 septembre)

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