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Congrès

Publié le 31 mai 2012Lecture 2 min

Les enjeux de l’insulinothérapie

M. DEKER


SFD
Les enjeux du traitement insulinique chez le diabétique deviennent de plus en plus sophistiqués. Il ne s’agit plus seulement de maintenir en vie des patients et de prévenir les conséquences de la maladie, mais de préserver la qualité de vie des patients en équilibrant au mieux la glycémie tout en évitant les hypoglycémies.

Insuline détémir : bénéfices pendant la grossesse et chez l’enfant La prise en charge de la femme diabétique pendant la grossesse vise à maintenir un équilibre glycémique optimal, qui doit être obtenu dès le stade préconceptionnel. L’un des enjeux est de prévenir la macrosomie fœtale, responsable de complications obstétricales. De nouveaux marqueurs de risque de macrosomie ont été mis en évidence : une néphropathie préexistante à la grossesse, ainsi que les valeurs de la glycémie préprandiale, qui paraissent jouer un rôle aussi important que les valeurs postprandiales. Il a été démontré que les analogues de l’insuline d’action rapide peuvent être prescrits en toute sécurité pendant la grossesse. Une étude ayant évalué une insuline d’action lente, détémir, versus NPH montre une HbA1c comparable dans les deux groupes mais une glycémie à jeun (GAJ) et une glycémie moyenne significativement plus basses sous détémir, une absence de différence en termes d’hypoglycémies et une tendance à un taux moins élevé de macrosomie. Grâce à cette étude l’insuline détémir est indiquée chez les femmes  enceintes depuis fin 2011. Aujourd’hui, le diabète de type 1 affecte des malades de plus en plus jeunes, dont l’espérance de vie est longue. Chez l’enfant, les besoins en insuline sont extrêmement variables, le contrôle métabolique relativement moins bon que chez l’adulte et obtenu au prix de davantage d’hypoglycémies. Les besoins en insuline varient en fonction du poids et du stade pubertaire, surtout chez la fille et ils peuvent être très importants.   Depuis octobre 2011, il est désormais possible de prescrire l’insuline détémir chez le petit enfant, dès l’âge de 2 ans. Comparativement à la NPH, la variabilité glycémique est significativement moindre sous détémir ; autres bénéfices, on observe moins d’hypoglycémies, en particulier sévères. Symposium organisé avec le soutien de Novo Nordisk avec la participation de M. Pinget (Strasbourg), A. Vambergue (Lille), M. Nicolino (Lyon) et C. Mathieu (Louvain)

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