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Physiologie-Physiopathologie

Publié le 06 fév 2018Lecture 2 min

Le contrôle de la glycémie post-prandiale, partie intégrante de la stratégie thérapeutique du diabète

Catherine FABER, Paris

Le contrôle de la glycémie post-prandiale serait essentiel pour atteindre l’objectif d’HbA1c recommandé et contribuerait de ce fait, à la réduction du risque de complications à long terme du diabète.

Hyperglycémie post-prandiale : des conséquences à long terme… Dans ses recommandations de 2014, l’International Diabetes Federation (IDF) rapporte des données qui soutiendraient l’implication de l’hyperglycémie post-prandiale dans le développement des complications macro- et microvasculaires du diabète(1). Elle souligne le nombre croissant d’arguments en faveur d’une relation entre l’hyperglycémie post-prandiale et plusieurs marqueurs des maladies cardiovasculaires, à savoir le stress oxydatif, la dysfonction endothéliale et l’épaisseur de l’intima-média carotidienne. Dans l'étude européenne DECODE, il a été démontré que la glycémie post-prandiale pourrait être un meilleur facteur prédictif de mortalité cardiovasculaire et totale que la glycémie à jeun(2). Les auteurs des dernières recommandations de l’IDF signalent l’existence d’un lien possible entre l’hyperglycémie post-prandiale et le risque de rétinopathie diabétique, de polyneuropathies diabétiques et d’apparition de troubles cognitifs chez les patients âgés(1,3). L’hyperglycémie post-prandiale serait également impliquée dans le risque de développement de certains cancers(4). Enfin, elle aurait possiblement un impact sur la vie professionnelle des patients diabétiques de type 1 et de type 2 notamment sur le temps de travail et la productivité, et augmenterait leur recours aux soins(5). … et une cible thérapeutique L’IDF souligne que le contrôle de la glycémie post-prandiale aurait des effets bénéfiques sur le débit sanguin et la fonction myocardique, ainsi que sur les marqueurs du risque cardiovasculaire cités précédemment(1). D’après une étude de Woerle, la glycémie post-prandiale contribuerait davantage que la glycémie à jeun à l'équilibre glycémique dans le diabète de type 2 pour des HbA1c considérées comme correctes(6). Elle montre, en effet, que la proportion de patients atteignant une HbA1c inférieure à 7,3 %, est plus élevée en cas de contrôle de la glycémie post-prandiale (94 %) qu’en cas de contrôle optimal de la glycémie à jeun seule (64 %). Ses auteurs soulignent l'importance du suivi des hyperglycémies post-prandiales dans l'optimisation du contrôle glycémique. Leur conclusion est reprise par les sociétés savantes internationales de diabétologie(1,7) : l’IDF préconise des stratégies thérapeutiques ciblant la glycémie post-prandiale si celle-ci n’est pas contrôlée(1), et l’American Diabetes Association ainsi que l’European Association for the Study of Diabetes soulignent l’importance de maintenir cette glycémie post-prandiale en dessous d’une valeur cible pour atteindre l’objectif d’HbA1c défini dans les recommandations(7). Information communiquée en collaboration avec Novo Nordisk FR/DBE/1217/0192

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