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Thérapeutique

Publié le 26 fév 2020Lecture 2 min

La complexité thérapeutique peut devenir un poids dans la prise en charge des patients diabétiques de type 2

C. FERRAT, Paris

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Une évolution complexe du traitement Dès son diagnostic le diabète de type 2 est multifactoriel avec une composante d’insulino-résistance et une perte progressive de l’insulino-sécrétion qui se poursuivra dans son évolution(1). Le déclin de la fonction bêta-cellulaire est inévitable(2) et amène à mettre en place une insulinothérapie, en particulier si des signes d’hypercatabolismes sont associés(3). Celle-ci est introduite de plus en plus tardivement dans le schéma thérapeutique en une injection quotidienne(3,4). L’évolution de la maladie amène ensuite à instaurer des schémas thérapeutiques plus complexes avec plusieurs injections quotidiennes et l’instauration de contrôles glycémiques multiples(5). Une augmentation en parallèle du fardeau La prise seule à heure fixe d’une insuline basale a déjà un impact négatif sur différentes composantes de la vie quotidienne (comme un dîner à l’extérieur ou voyager par exemple) nécessitant de fait, une planification spécifique par le patient(6). Un tiers des patients rapportent des omissions ou une non adhésion à l’insulinothérapie avec une moyenne de 3,3 jours par mois de non-adhésion(6). Il semble d’ailleurs que l’administration de schémas plus complexes comme un basal-bolus ou de l’insuline pré-mélangée soit associée à une réussite moindre qu’une basale seule(6). La complexification thérapeutique est également soulignée par les patients à travers l’évaluation subjective du fardeau du traitement (échelle d’évaluation allant de 0 à 6, 0 étant la contrainte la plus faible et 6 la plus importante). Ainsi l’évaluation du fardeau passe de 1,8 avec une seule injection à 4,1 avec 3 à 4 injections quotidiennes(7). Un appel à la simplification Le fardeau du traitement est corrélé à l’adhésion au traitement ainsi qu’à la volonté d’adoption de l’insulinothérapie et donc, in fine, au contrôle glycémique du patient(7). Dans leurs recommandations conjointes, l’ADA et l’EASD préconisent de le prendre en compte dans le choix des schémas thérapeutiques d’intensification. Enfin les patients eux-mêmes souhaiteraient pour 83 % d’entre eux, réduire le nombre de leurs injections(8). L’augmentation du nombre d’injections est d’ailleurs reconnue par les généralistes et les endocrinologues comme un problème pour leurs patients(8).   Information communiquée par Novo Nordisk FR19DI00256 – Février 2020

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